Le mini-débat du Lundi – SEO / SEM / SEA etc

Préambule

Attention cet article va être un peu « technique » dans la mesure où il va entrer dans la définition de certaines tâches auxquelles sont confrontés les référenceurs au cours des campagnes qu’ils mènent pour un site.  Si votre esprit n’est pas clair sur les définitions de SEO, SEM, SMO, SEA, VSO, et autres acronymes barbares du référencement accrochez voter ceinture  car cet article pourrait vous embrouiller encore plus.

Le débat

Ce matin je me suis un peu incrusté dans un débat Twitter entre LaurentB et Florian Marlin qui faisait suite à un article de Daniel Roch sur Seomix dans lequel on peut voir la définition du SEM selon Daniel qui est la suivante :

« Le référencement est l’ensemble des méthodes qui permettent de rendre visible un site Internet »

Daniel intègre joyeusement au SEM tout un tas de trucs et notamment du marketing multicanal y compris email, jeux concours, street marketing  (WTH ??!!??)  etc … (Aie si on y a mis Street marketing j’ai peur de ce qui pourrait être ajouté !).

Au moment où je me suis tapé l’incruste comme un gros malpoli dans le débat Florian et Laurent tentaient de se convaincre l’un l’autre de la catégorie dans laquelle se classerait le VSO (video search optimization) Est-ce une activité SEO, ou bien au SMO ou alors est-ce une spécialité en soi.

Définition du SEM

Je reviendrai sur le VSO plus tard dans cet article car c’est un point bien spécifique aux US qui mérite qu’on s’attarde (rapidement) dessus. Je souhaiterai auparavant revenir au cœur du problème,  puisque c’est de là qu’est parti le débat.  Qu’est-ce que c’est que le SEM, qui traduit en français au sens large nous donne « référencement ».

Si vous allez voir 100 référenceurs, vous aurez (malheureusement) 100 définition différentes, proches les unes des autres mais toujours, toujours différentes parce que nous n’avons pas tous la même approche du concept.

Pour moi, le SEM (Search Engine Marketing) c’est l’ensemble des méthodes qui permettent de rendre visible un site Internet sur le web, et dans le processus de recherche d’information de l’internaute.

Vous allez me dire, « Non mais tu te fous pas un peu de not’ gueule!, Daniel dit la même chose (ou presque) danas son billet! »,  et je vous répondrai  « NAH ! » – Ma définition diffère radicalement de celle de Daniel dans la mesure où je me concentre sur le web déjà.  Pas de street marketing, ni de mailing ou encore de jeux concours – il faut prendre en compte ces autres sources de trafic et s’adapter  mais ce n’est pas mon rôle de référenceur de les conseiller ou pas et/ou de les mesurer (ou pas). Autre point de différence je concentre mon travail sur une étape bien précise du parcours des internautes sur le web : la recherche d’info,Je fais surtout du « pull marketing » et que très peu de « push marketing ». Du coup, on va virer tout un pan d’actions qui augmentent effectivement la visibilité d’un site sur le web mais que je ne considère pas comme du référencement –  Online Media Display (bannieres au CPM) ou l’emailing.

Ma définition est donc la suivante :

SEM = SEO (référencement naturel) + SEA (PPC adwords + Adsense)  + AFFILIATION (limite mais dedans quand même) + SMO (la aussi à la limite)

Pourquoi ça et pas aut’ chose ?

Faisons donc le détail des taches que j’inclus dans le SEM :

SEO – (référencement naturel) – Bon je pense que sur ce point la tout le monde est d’accord, ce n’est pas la peine d’épiloguer.

SEA – (référencement payant ou liens sponsorisés) – Encore une fois inutile de donner le détail

AFFILIATION – La oui j’en vois certains qui ont froncé le sourcil… « Beuh l’affiliation ce ferait parti du Search marketing ? » – Et je vous dis « OUI ! » parce qu’en y réfléchissant bien qu’est-ce que c’est qu’une campagne d’affiliation ? Si on grossit un peu le trait c’est une campagne Adsense payé au CPA. Mais pas seulement! Si j’inclus l’affiliation dans le search (et pas le display par exemple) c’est aussi pare que lorsqu’on est en charge d’une campagne d’affiliation, il faut vraiment faire très attention à ce que font les affiliés dans les moteurs de recherches (protection de la marque sur les liens sponsorisés, parasitage des résultats naturels).  On peut aussi se servir de ses affiliés pour protéger sa marque des concurrents – ou truster des pages de résultats naturels (et sponsorisés) sur certains termes.

SMO  – (social media optimization) – Je pense que la plupart des référenceurs incluent maintenant le SMO dans leurs taches tout simplement par la force des choses, les sites de media sociaux et d’échanges (blogs, youtube, facebook, twitter, etc …) sont de plus en plus utilisés et ont une part de plus en plus grande sur l’usage et quelques fois les résultats des outils de recherches.

Et le VSO dans tout ça ???

Je reviens sur le VSO (Video Search Optimization). Déjà pourquoi c’est ce que c’est quelque chose de spécial aux US. Tout simplement parce qu’aux US les patrons de boites ils aiment bien se montrer ! c’est une culture qu’ils ont pris de la pub TV locale (que je décris dans un article précédent).  L’optimisation des vidéos pour qu’on puisse les trouver dans Google et dans Youtube a en conséquence été quelque chose de rapidement promu par les agences de SEO ici. N’oublions pas non plus que Youtube est les deuxième moteurs de recherche le plus utilisé au monde !

Le VSO je ne pense pas que cela soit pour le moment une discipline en soit pour le moment, comme le dirait Laurent, car tout le monde tâtonne encore un peu mais je pense que cela va venir car les gens commencent à formater leurs production pour le streaming (et surtout pour Youtube) – des vidéos courtes, légères et de bonne qualité (visuelle et de production) et aussi parce que nous (SEO) avons plus de prises sur les paramètres qui font qu’une vidéo sera visible / ou pas. Comme je l’ai dit ce matin lors de ce Mini-débat, le VSO pour moi cela fait partie du SEO, comme le dit Florian, mais au sens « élargi ».

Un autre enseignement tiré de ce matin – Twitter c’est pas fait pour débattre! 140 caracteres pour exprimer ses idées, c’est nul!

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24 thoughts on “Le mini-débat du Lundi – SEO / SEM / SEA etc

  1. LaurentB

    Vraiment quelle souffrance de papoter sur Twitter. Des habitués de forums comme nous sommes vraiment bridés dans ce nouveau format. Certains ont l’air de s’y faire, mais j’avoue mon incapacité à exploiter le micro-blogging dans ce sens.

    Maintenant, voyons voir ces définitions.
    A priori, je suis d’accord avec toi à 99%. Le SEM n’est pas que le PPC & Co. et ne concerne pas non plus toutes les actions marketing menées autour d’un site. Cela se cantonne au Web ! Pas la peine de m’étendre là dessus car ta définition me convient parfaitement.

    Notre point de différence concerne le VSO où je me place en amon. Tout comme pour la rédaction de contenu ou même le design, la vidéo vient servir des objectifs précis qui sont dégagés dans la stratégie de visibilité.
    Enfin bon, c’est vrai que je suis précurseur en la matière puisque les clients qui acceptent de plonger sont des archi-convaincus du référencement classique, toujours à la recherche de nouveaux canaux de visibilité.
    Pour moi, le VSO ne se suffit pas d’optimiser titre, descri, etc. et inscrire dans les plateformes de partage. C’est du contenu que je formate tout comme le texte, en optimisant pour un objectif.
    En tout cas, pour 2011, je met le paquet sur cet angle. Justement, une surprise est à venir avec Julien et moi.

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  3. Daniel Roch

    Merci de cet article qui rebondit très bien sur ma dernière prose.

    Comme expliqué sur SeoMix, je suis d’accord que ma définition du SEM et du référencement était fausse. Je te rejoins donc dans la plupart des éléments que tu cites ici.

    Cependant, ta définition du SEM est-elle aussi bancale : quid de l’achat d’espace publicitaire (Display) et des comparateurs de prix, vu que ces deux sources ont-elles aussi un impact en SEO (sauf plateformes nofollow) ?

    PS: c’est Daniel Roch (sans e)

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  4. Philippe

    Pareille opinion que Laurent à propos du VSO.
    C’est du contenu (non, « pas de poil au » ici) comme le reste.
    Et pourtant, me diras-tu (ici, non plus) je revendique faire du COSE (Content Optimisation for Search Engines).
    Ben oui : j’adore me faire péter les bretelles sur mon ventre.

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  5. Florian

    Merci Julien pour cet article qui pose de nouveau la question.

    Je suis plus en phase avec ta définition que celle de Daniel par exemple. Mais pas non plus en phase a 100%… Car ce débat a eu l’intérêt pour moi de me poser vraiment la question.

    Le S de SEM signifie Search. Donc la recherche sur internet. Et ça, j’ai l’impression que de plus en plus de personnes l’oublient…

    Donc après mûre réflexion, je vais être plus tranchant. Le SEM inclut le SEO, le SEA (liens sponsorisés), mais n’inclut pas Adsense (qui s’apparente plus à du display, et ne résulte pas d’une recherche), et donc bien sur pas le SMO ! L’amélioration de la visibilité sur les réseaux sociaux est une tendance qui monte, et si elle peut permettre d’améliorer le SEO, ça n’en fait pas moins une brique du Search Marketing !

    Sur l’affiliation, c’est vrai que les Keyworders jouent dans la cour du SEM, cela représente selon moi une part si faible de l’affil que l’on ne peut pas inclure tout le levier dans le SEM. Et encore, je rappelle que l’affiliation est un business model différent (au CPA) pour les autres leviers, pas vraiment un levier en soit…

    Enfin le VSO. Là je serai moins précis, car ce n’est clairement pas ma spécialité, contrairement à Laurent ! Si la visibilité des videos sur Youtube est une chose, cela peut s’apparenter à un levier indirect du SEO quand on parle de recherche universelle et que les videos remontent en première page de Google (d’ailleurs des agences spécialisent leur offre dans la remontée des videos sur Google.fr).

    Voilà me petite pierre à l’édifice ! Ce fut un plaisir d’échanger avec vous, même si le format fut court 🙂 Et merci à Daniel d’avoir relancé ce débat !

    Florian

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  6. Vince

    Je serais du même avis que Julien au sens où l’on parle de « recherche universelle », qui intègre si je ne me trompe pas différents canaux de communication : contenu rédactionnel du site, images du site, alors pourquoi pas vidéo ? Mais est-il question e vidéos off site ou de vidéo on site ? Y a t-il une différence, d’ailleurs ?

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  7. Sylvain

    J’aurai moi aussi tendance à ranger le VSO dans le SMO.
    Pour être honnête, je ne connaissais même pas l’acronyme VSO.
    En revanche, comme Laurent, je pense qu’un spécialiste pourra faire des merveilles en positionnement.
    Je ne suis pas une quiche dans le positionnement de vidéo dans Google, mais je suis certain qu’on peut faire mieux.
    J’abonde aussi dans le sens d’une vraie stratégie concernant les vidéos.

    Sans vouloir spécialement alimenter le troll, j’avais publié un petit récap ici :
    http://www.axe-net.fr/actualites/referencement/sem/seo/sea/smo/189.cfm
    mais ce n’est que ma vision des choses.

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  8. Renardudezert

    Et bha voila, tu l’as fait et bien en plus.
    En ce qui concerne le VSO, je ne pense pas non plus que ca soit une discipline en soi MAIS beaucoup d’agences US utilisent cet argument pour se différencier des autres (je n’arrive plus a retrouver le spot Google de l’agence que je cherchais, mais celui la est parlant : http://www.youtube.com/watch?v=cDeVbeUtR-c).
    Tout comme Laurent et Philippe je pense que le VSO doit se positionner en amont (comme le contenu). Le problème avec les techniques qui marchent aux US, c’est qu’elles sont souvent très mal exploitée ici. Pour donner un exemple, un certain annuaire français qui a des pages de couleur jaunes a sur-abusé des vidéos comme argument de visibilité.
    Ils ont simplement contribué à pourrir le VSO à proprement parler en plaçant ces vidéos sur des sites sans aucuns intérêt, juste parce que ça marche outre-atlantique, qu’ils se sont acharnés lorsque l’on parlait de recherche universelle et qu’ils peuvent vendre leur presta plus chère.
    Sinon pour tout le reste, j’adhère a 100%.

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  9. axel

    Vous êtes donc tous d’accord pour dire que c’est une question de qualité du contenu et surtout d’adéquation avec la cible, la vidéo ne faisant pas exception à la règle.
    Si je peux donner mon avis, une campagne vidéo portera plus sur le capital de la marque (le terme est important) et donc devrait être plus orientée vers une augmentation des visites directes que d’une remontée dans les résultats de recherche (tout comme le street!).
    Evidemment si on peut faire d’une pierre deux coups, ce serait l’idéal!

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  10. Julien Post author

    @Laurent – Je vais dans ton sens en ce qui concerne le traitment de la video au meme titre que le contenu – a savoir une video pour un but précis et non pas de la vidéo pour la vidéo – et par conséquent en amont – la ou je me différencie (et c’est pour cela que je reste au niveau SEO) c’est que la vidéo requiert tout un panel de tache de production qui ne sont pas dans mes taches – En général pour le moment on intervient sur une video deja intégrée au site (comme le reste) – Apres je ne dis pas peut etre qu’un jour une société qui fait de la vidéo d’entreprise integrera un aspect VSO dans son package – et a ce moment la cela deviendra une specialité a part car il maitriseront toute la chaine de production et de distribution.

    @Daniel
    Quid des comparateurs de prix Ils font absolment parti du SEM – Pour moi un comparateur de prix peut se poser soit en SEA soit en affiliation (j’aurais pu faire un petit distingo pour le comparateur de prix) – et si on regarde cela s’integre parfaitement a ma definition du SEM – un comparateur de prix augmente la visibilité d’un site sur le web et durant le process de recherche.

    Alors apres pourquoi pas le display – parce que le display n’est pas forcément intégré dans un processus de recherche, c’est de « l’interuption marketing » on me met l’info sous le nez mais je ne la recherche pas. Mais j’avoue que les plateformes font des efforts pour etre de plus en plus pertinentes

    @Philippe – Ca c’est bien un commmentaire de normand (poil au dent!) – sinon voir réponse pour Laurent (poil au dent la aussi!)

    @Florian – Je comprends ton approche – Mais comme je le dis a propos du SMO – certaines de ces taches sont associés par concept (moteurs de recherches – SEO+SEA) D’auters l’ont été plus par la force des choses – Adsense – c’est la meme plateforme, SMO par rapport a la place grandissante et a l’influence des reseaux sociaux dans les résultats des outils de recherches, Affil par rapport au keyworders mais aussi a une epoque aux SSPéistes (dans Yahoo), mais aussi parce que de nombreux sites affiliés se place dans un contexte de recherche internaute (sites de review, coupons etc) – Mais c’est vrai qu’en partant dune définition purement conceptuelle (presque mot a mot) on ne prendrai que SEO et SEA

    @Vince – on parles des 2 ONsite et offsite car les 2 vont avoir une chance de donner de la visibilité a un site.

    @Sylvain c’est justement de ton lien qu’est parti tout le débat 😉 – Chacun d’entre nous aura sa propres definition en fonction de son approche du probleme quoi qu’il en soit.

    @RDD – Je ne sais pas si la vidéo a été mal exploitée en France – Mais je sais qu’aux US il y a cet etat d’esprit « pub locale » qui a eu un gros impact sur l’utilisation des videos sur les sites. (tres bon lien au passage)

    @Axel – oui la qualité du contenu est importante et il faut que cela soit en adéquation avec la cible – par contre je ne pense pas que la vidéo doivent surtout porter sur la capital marque – au contraire il faut s’en servir pour expliquer des concepts, illustrer les textes de ses pages. (donc pas comme le Street)

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  11. axel

    Rien n’illustre plus un texte qu’un test produit en live via le street marketing, si? Évidemment, ça dépend si on vend du hard ou du soft…

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  12. aurelien

    Salut,
    Pour revenir au débat initial de la catégorisation du VSEO j’aurais plutôt tendance à m’appuyer sur le schéma recap de sylvain et les définitions qu’il contient.

    Le fait d’augmenter la visibilité d’UN SITE dans les moteurs de recherche fait partie du SEO quelque soit la forme du contenu utilisé qui peut ressortir aujourd’hui avec la recherche universelle (contenu, image, vidéo). On en vient à la remarque de Vince sur les deux disciplines qui sous tendent le référencement vidéo au sens large du terme et qui sont différentes dans la forme et les objectifs:
    1/ la vidéo hébergé sur son site
    2/ la vidéo diffusée sur des plates forme communautaires (ou réseaux sociaux)

    La première discipline a pour objectif de garantir l’indexation, la qualification du contenu vidéo et de son conteneur (la page qui la contextualise) et permet le positionnement direct de son site dans un moteur de recherche généraliste via la recherche universelle.

    La seconde vise à utiliser des services tiers / réseaux sociaux (tels que youtube, daylimotion …) pour diffuser son contenu dans l’objectif de le promouvoir, il est ensuite plus difficile de faire le pont avec son site web (problématique de passage de l’internaute de Youtube vers son site web) en particulier lorsque l’on cherche à vendre un produit. Cette seconde s’appuie sur des critères sociaux (cercle de relations , nombre de visualisations d’une vidéo, notation, recommandation des utilisateurs …) qui fait que l’on ne se situe plus vraiment dans un processus de recherche d’information au sens strict mais de suggestions par par rapport à ses intérêts et relations dans le réseaux social. On se plante d’ailleur une épine dans le pied dans la mesure ou l’on va rentrer en concurence avec ses plate forme surpuissant sur ses propres contenu (l’arroseur arrosé …)

    J’en viens ensuite naturellement à mon point de désaccord principal sur le schéma qui inclus le SMO dans le SEM. Pour moi on ne parle plus de SEM dans la mesure ou l’objectif et la définition du SMO est d’améliorer la visibilité d’une entité à travers les médias sociaux. Il ne s’agit plus du site web dans un moteur mais des actions d’amélioration de visibilité d’une page Facebook, d’un compte twitter, d’un chanel youtube, avec les aspects communautaire d’animation de ces supports tiers que cela implique. Sur la problématique du VSEO, il faut d’ailleurs bien se rendre compte des impacts du choix de diffusion de ces contenus sur les plates formes tierces plutôt que sur son propre site peut avoir un impact sur les résultats obtenus (on envoi du trafic sur Youtube plutôt que sur son propre site)

    Avec cette vision des choses, je n’incluerai pas non plus le display (affichage contextuel sur des sites qui sont vos concurrents dans les SERP) , l’affiliation (présence sur des sites qui sont vos concurrents dans les SERP), les comparateurs (présence sur des sites qui sont vos concurrents dans les SERP, avec d’autres sites qui sont aussi vos concurrents dans les SERP)

    Vous l’aurez compris ma vision du Search Engine Marketeur est celle d’un radin autocentré sur son site et les quelques moteurs de recherche qui sont à l’origine du trafic de tous les autres supports (c’est un peu exagéré comme position mais ca permet de positionner la discipline du SEM et d’en délimiter clairement les frontières). Dans l’exercice du référencement dans les moteurs, on doit être vigilant à la problématique de diffusion des ces contenus à l’extérieur et de l’affectation de la propriété de ces contenus aux yeux des moteurs de recherche avec les problématique de duplication externe que l’on peut connaitre . Même si l’objectif de truster les SERPS evoqué par julien est louable, on peut se poser la question d’un effet de cercle vicieux de ces systèmes de squattage des SERP que l’on alimente et que l’on paye d’une façon ou d’une autre…

    Je ne remets pas non plus en cause et les impacts évidents du SMO sur la discipline du SEO que je surveille d’ailleurs de très près, mais ouvrir la porte du Search Engine Marketing au SMO, c’est ouvrir la porte à tous les autres … la présent du levier SMO dans ce schéma me pose également la question de l’absence de ce que l’on pourrait appeler SMA (social media advertising) , en gros la publicité sur facebook, youtube et autre basé sur les profils utilisateurs et centres d’intéret. Si l’on inclue ce support, n’est il pas aussi légitime d’inclure le display qui se base de plus en plus sur des infos sociaux démographique et centre d’intérêts (choix contextuel des emplacements, ciblage géographique, remarketing) et rejoins la publicité sur les réseaux sociaux tels que Facebook …. on en fini plus !

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  13. Julien Post author

    Salut Aurélien,

    WoW! c’est plus un comm’ c’est un roman! Je comprends parfaitement ta vision tres « cartésienne » du référencement. Au moins c’est carré, pas de confusion et pour etre parfaitement honnete, a une epoque c’etait exactement cela le SEO. Optimiser le site pour qu’il soit indexé, et le soumettre aux outils de recherche – point final. Je n’irai pas jusqu’a radin autocentré mais on ne s’occupait que de notre site et uniquement de sa visibilité dans les moteurs – si ca ne convertissait pas d’ailleurs on s’en cognait pas mal et on renvoyait le bébé a un Ergonome.

    Comme je le dis c’est une définition tres conceptuelle du métier. Le seul probleme que je peux avoir avec cette définition viens encore du fait que de nombreuses taches ont été ajoutées par la force des choses, parce qu’il faut bien pouvoir répondre au client quand un petit malin le parasite avec une page facebook, ou bien fait du keywording sur son Nom de domaine ou quand il veut lancer une campagne de CPC etc…Et de fait le référenceur est devenu cet espece de consultant polymorphe, touche a tout, empecheur de développer en rond.

    Comme tu le dis – on en fini plus mais a t on vraiment le choix?

    Reply
  14. LaurentB

    En fait, tout dépend vraiment de la vision de chacun. C’est peut-être aussi pour ça que notre métier est fascinant.
    Perso, j’ai une vision très transversale où le but final est d’accroître la visibilité d’un site. Peu importe les définitions car le principal concerne les canaux et les leviers (stratégie et méthodologie aussi sur un autre niveau). Pour ça que je conçois la vidéo en amont, bien avant la prod.
    D’autres préfèrent focaliser sur la pub pour bâtir leur modèle économique. Y en a même qui continuent de remplir des META et se contenter des inscriptions dans les annuaires.
    Au final, on s’en tape de la définition qui va rentrer dans le dico (ou Wikipedia).

    Reply
  15. aurelien

    Salut Julien,

    merci pour cette belle conclusion de mon roman ;-). Je te rejoins, le référenceur a ajouté de nouvelles taches à son champ d’action par la force des choses, doit être ouvert et à l’écoute de son environnement car tout ce qui se passe autour (y compris le offline) peut avoir un impact sur l’efficacité de ses actions ou constitue un moyen supplémentaire d’optimisation… c’est très usant mais effectivement: a t on vraiment le choix de ne pas s’y intéresser ?

    faut juste trouver le bon compromis entre le radin autocentré l’ego surdimensionné qui va finir par se prendre pour le centre du monde tellement le périmètre peut être large.

    Reply
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  17. Aurélien

    Hello,

    Je m’attendais à lire vraiment un autre avis en arrivant sur ton blog juste avant d’aller manger 🙂 Ton avis est doublement intéressant car tu habites à mon sens au pays du SEM.

    J’ajoute le mien.

    Dans SEM, il y a « Search Engine », donc tous les canaux n’étant pas liés directement à un « Search Engine » ne concerne pas le SEM.

    Quel est l’avis majoritaire aux USA ? Est ce qu’ils ont le même problème que nous avec le SEM VS SEA ?

    Reply
  18. Julien Post author

    Salut Aurélien,

    Tu t’attendais a un autre avis?? La c’est moi qui suis surpris tiens… faudra me dire pourquoi.

    Il y a 4 ou 5 ans j’aurais eu tendance a dire la meme chose que toi a savoir bien séparer le search du reste puisqu’apres tout ce n’est pas la meme chose… voire meme durant mes années chez 1ere-position j’aurais été plus drastique encore et j’aurais meme exclu le SEA (c’etait le début du truc et honnetement chez 1ere on y croyait qu’a moitié on ne jurait presque que par le SEO – mais cela a bien évolué depuis) et puis sont arrivé les problématiques d’e-reputation, et pour finir plus recemment (et on le voit arriver en France, le SMO (le vrai, avec des pages Facebook interactive, des envois d’offres et de coupons par twitter etc etc …) aux US certains business ont meme délaissé leurs sites (pourtant B2C) pour leurs fanpages ou leurs company page… cela en dit long.

    Comme je le dis j’ai fini par intégrer de nouvelles taches par la force des choses et parce que les clients ont tendance a les assimiler – « Une page facebook, on ne sait pas comment ca marche, mais on va demander au SEO… Notre métier a évolué vers de la génération de trafic (plus que de la génération de visibilité et on a du évoluer avec.

    Aux US, j’aurqais tendance a dire (de ce que j’ai pu voir) qu’ils ont un peu le meme débat… en fait tout dépend de la taille de ta boite, des tes clients et de si on se trouve en agence ou inhouse (car les problématiques SEO y sont tres différentes)

    Reply
  19. carole

    En s’appuyant sur de très nombreux exemples concrets d’entreprises qui ont réussi à tirer parti de l’engouement du public pour la vidéo, Mark Robertson démontre qu’une stratégie qui intègre la vidéo ne peut qu’améliorer les succès marketing et atteindre ses cibles et ses objectifs.Particulièrement sur sa grande spécialité qu’est le VSEO, l’optimisation du référencement des vidéos par les moteurs de recherches, et révélera les techniques qu’il convient d’appliquer pour que les clips apparaissent là où il faut : dans les premières lignes de résultats.

    Reply
  20. Julien Post author

    Salut Carole,

    On est d’accord la vidéo peut etre un gros levier marketing et peut aussi devenir une des portes d’entrée sur ton site. Maintenant toi tu le classe comment??? le VSEO – parce que Mark robertson semble etre du coter de la spécialisation pronée par Laurent…

    Reply
  21. Julien Post author

    Salut Sebastien,

    Comme le dit ta signature, c’est une vision tres cartésiennes des choses

    Reply

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