Il y a quelques jours de cela, j’ai lu un article sur le blog du promoteur internet un article sur le « changement de paradigmes du SEO » et qui si on devait le résumer en quelques mots décrit la tendance actuelle à se recentrer sur la communication en « tête à tête » avec l’internaute, et notamment sur les réseaux sociaux, tout en introduisant l’idée que le vrai gagnant de ce changement d’attitude de la sphère marketing est Google qui selon l’article déplacerait le problème du spam sur les média sociaux. Ce faisant on déplacerait un concept de « tromperie / séduction » des moteurs à l’internaute.
NDLR : SI je fais fausse route dans mon analyse « promoteur » n’hésites pas à me faire signe en commentaire – je serais ravi de publier droit de réponse / édits / etc… mon ressenti par rapport à l’article pouvant évoluer grandement en fonction du débat.
Alors d’un certains point de vue je dois dire que l’article tape plutôt juste et soulève effectivement des questions légitimes ou tout du moins intéressantes. Toutefois, quand je lis cet article ainsi que certains autres articles liés à celui-ci en tant qu’illustration j’ai l’impression que quelque part le point de vue du promoteur internet est légèrement faussé. Explication :
La cible a-t-elle changé ? Vraiment ?
« Tromper Google en multipliant les liens depuis toutes sortes de sites était un exercice qui n’avait qu’une victime : Google. Accessoirement, les internautes étaient des victimes collatérales trompées par les bons positionnements de sites médiocres dans les Serps. En cas d’insatisfaction, l’internaute n’avait qu’à s’en prendre à Google et ses résultats douteux. Etc… »
Alors déjà une chose qui me fait réagir par rapport à ce qui sera dit plus tard dans l’article :
JE NE TROMPE PAS GOOGLE ! LE METIER DE SEO NE CONSISTE PAS A TROMPER GOOGLE !
Le métier de SEO consiste au contraire à faciliter la tâche de Google dans le crawl du site et la compréhension de son contenu afin que le site en question ranke mieux. Je pense qu’il faut que ce soit bien clair dans la tête de tout le monde et je pense aussi que beaucoup de SEO devrait revoir un peu leur discours / attitude par rapport à ce qu’est notre métier parce qu’avec ce genre de vocabulaire a mon avis, ils se tirent eux même une balle dans le pied vis-à-vis du problème de la perception que le monde a de notre profession.
Tout ce débat autour de la « création artificielle de liens » qu’on peut voir ces temps-ci me rappelle beaucoup les discussions qu’on pouvait avoir il y a 10 ans de cela vis-à-vis de la création de pages satellites et de leur pertinence. Au final, un site « indigne » blindé de liens qui ranke mieux qu’un autre site plus pertinent ce n’est pas tromper « Google », c’est tromper l’internaute. Il s’en cogne Google. La stratégie de Google se situe sur une autre échelle que la nôtre pauvre référenceur.
Il faut ensuite aussi resituer notre métier au sein du « marketing ». Car que nous le voulions ou non le rôle du marketing, son essence c’est de séduire le client et sur ce point nous ne sommes ni mieux ni moins bien que les mecs qui truquent les images des pubs pour les lessives, ou qui passent 2 heures à faire un Big-Mac pour qu’il ressemble à autre chose que celui qui est dans la boite que vous aurez sur votre plateau.
A mes yeux donc la cible a toujours été la même, ce sont juste les moyens de l’atteindre qui ont changé avec l’évolution du web et l’apparition dans un 1er temps du web 2.0 puis du web social. Et je ne pense pas que les techniques qu’on voit aujourd’hui apparaitre : growth hacking (dieu que je hais ce mot), inbound marketing, SMO, et toute les techniques affiliées a du « Tapin » dans l’article… aient quoi que ce soit à voir avec le fait que Google ait fait évoluer son algorithme. Ces techniques existeraient de toute façon de nos jours tout simplement parce que de nouveaux canaux d’acquisition sont apparus. D’ailleurs ne dit-on pas que le tapin est le plus vieux métier du monde ?
Les SEO sont-ils des boucs émissaires ?
Alors c’est vrai que quand on lit les écrits d’un guignol tel que Christophe Chaudey on pourrait croire que les gens pensent que nous sommes tous des margoulins avides de pognon. Toutefois quand on parle de SEO au sens large je n’ai pas ce ressenti.
Déjà parce que le métier de SEO est toujours très demandé sur le marché, de même que les prestations. Les dernières études que j’ai pu voir par chez moi (pour rappel je ne vis pas en France) montrent que l’investissement dans le SEO est en constante progression depuis les années 2000. J’ai en outre l’impression que les gens dans le business et même l’internaute lambda comme ma maman par exemple commencent à mieux connaitre le SEO chacun à leur niveau.
Ceci dit c’est vrai qu’on peut ressentir une certaine méfiance vis-à-vis du référencement et notamment par rapport certaines disciplines comme le Link building. C’est normal aussi… Comme le dit Laurent dans les commentaires, le link building sur les quatre ou cinq dernières années disons … C’était devenu du grand n’importe quoi… chacun y allait de sa petite/moyenne/grosse link wheel, les sites de CP poussaient comme des champignons, de même que les blogs hyperspécialisés du genre « Fer-a-boucler.com le blog des news de la communauté du fer à boucler ». Difficile après une telle période de frénésie de blâmer le client qui se méfie de la communauté. Que voulez-vous chat échaudé craint l’eau froide. Je me rappelle encore un meeting avec mon boss au sujet du choix final d’une agence SEO pour s’occuper du lien durant lequel il m’a dit :
« Je préfère encore utiliser ce budget (ndlr : conséquent le budget, très conséquent) pour organiser des grosses opérations au cours desquelles on irait aux 4 coins des states pour donner des lunettes aux défavorisés plutôt que d’engager une agence pour le link building. Aux moins avec les liens éventuels de la presse qu’on glanerait de cette façon on sait que ce serait du bon lien »
Comment ne pas comprendre la méfiance de mon CEO qui avait vécu 3 mois de pénalité l’année d’avant à cause des liens créés par l’agence que j’ai remplacé et durant laquelle les pertes ont été très « importantes ».
Comment enfin ne pas comprendre une certaine méfiance vis-à-vis de la profession quand on entend / lit des discours des « référenceurs a plans » (NDLR – t’as vu M. Vajin » moi aussi je peux faire des allusions merdiques 😉 ) qui se la joue « je suis plus smart que Gégé » et « je n’ai pas besoin non plus de devoir me justifier sur des pratiques douteuses ou franchement crades » traduire : « parce que je les noies dans la masse ou que je les cache avec des liens qui « semblent » plus « légitimes». Faisons un parallèle 2 minutes : si vous étiez amateur de vin, qu’est-ce que vous penseriez si une partie de la communauté des vignerons de France avait un discours du type :
« Oui, donc c’est une pratique courante chez nous de couper un peu les grands millésimes avec de la pisse de phoque… Vous voyez ça nous permet de faire plus de volume et puis de toute façon ça ne change rien au gout et les gens y voient que du feu… vous comprenez ?! ».
Ça ne vous rendrait pas un chouia plus méfiant vis-à-vis de la communauté vigneronne? Soyez franc?
La merde, tu peux la mixer avec le plus fin des nectars, ça restera toujours de la merde ! Et croyez-moi Google a le nez bien plus fin que ce que vous pensez.
Désavouer ou ne pas désavouer?
« A l’image de Vincent Jamin qui vient d’écrire un billet dans la même veine (http://www.encoreunblogseo.info/desavouer-ou-noyer-une-question-culturelle/) : jamais eu besoin de désavouer, jamais eu à pleurer pour demander le retrait d’un lien posé rapidement ou automatiquement. » (NDLR : Sauf une fois… au chalet ??)
Alors déjà, mettons les choses à plat: Cette phrase me consterne – littéralement !
Sincèrement ? Est-ce que je dois faire venir un orchestre ? Ou est-ce que je dois écrire a François Hollande pour vous recommander pour la légion d’honneur ? Qui a besoin de justifier la qualité de ses produits / services à ce point mis à part les dealers de came que je considère personnellement comme la forme de vie la plus basse sur cette terre.
Ça devrait être une évidence ! J’ai même envie de dire ça devrait être une évidence PUTAIN ! Quand vous allez chez votre médecin, il ne vient pas se justifier auprès de vous sur le fait qu’il n’a jamais tué personnes suite à une erreur médicale. Si ?
Ensuite – personnellement je n’ai aucun souci avec le désaveu.
Quand j’étais en agence et que je récupérai un client qui avait été pénalisé par un pousseur de boutons ça ne me posait aucun problème de lui dire « vous savez quoi ? Tous ces liens-là on va les mettre aux toilettes et on va tirer la chasse histoire de repartir sur des bases un peu plus saines». Quand je désavoue des liens je n’ai pas l’impression de faire « baisser son froc » à mon client.
Le désaveu est un outil, dont on ne devrait pas avoir l’usage quand on a la conscience tranquille certes, mais un outil quand même. J’ajouterai d’ailleurs que je n’ai aucun scrupule en ce moment à désavouer des liens acquis de façon totalement naturelle juste parce que je considère que les sites qui me lient sont moisis et posent un risque même lointain.
Et au passage – je suis sur un article qui parle de NSEO (par ricochet) et croyez-moi quand un pousseur de bouton vous scrappe et injecte votre contenu aux 4 coins de la toile sur des centaines de sites « noyer » les liens merdiques que cela a généré c’est du domaine de l’impossible et au final vous êtes bien content de pouvoir désavouer. (NDLR : Et par conséquent j’encourage certains à se coller leur «exception culturelle» bien profond à l’endroit d’où ils ont sorti leurs doigts).
En conclusion
Promoteur … ton article est intéressant et comme je le dis en intro – certaines choses soulèvent un vrai questionnement. Ceci dit – ton point de vue « Google est l’ennemi » fausse beaucoup l’analyse. Dommage.
Salut Julien,
Merci pour ton article et ta réaction très saine.
Je ne vais épiloguer des heures : j’ai été maladroit dans le titre « la cible Google » qui correspondait à ce netlinking facile fait par tout le monde n’importe où, et qui fait pleurer ces même personnes en cas de pénalité.
J’ai écrit d’autres billets comme « la prise de risque en référencement » ou le « SEO sado-maso » qui parlent de ça et de la tendance de CERTAINS du milieu du référencement à s’auto-flageller en disant « la récré est finie, on a bourriné on a perdu – fin du game (…) »
Donc mea culpa, je me suis pris moi-même au piège contre lequel je mets en garde par ailleurs.
Pareil pour le fait que Google se tape de nos pauvres petits businesses de référenceurs freelance ou in-house, on est d’accord.
Tu as également raison sur le fait que Google n’a pas crée le inbound marketing, le growth hacking et autres méthodes d’acquisition à cause| grâce à ses modifications d’algo. Par contre, ces « méthodes » sont aujourd’hui au cœur de tous les articles et sont présentées comme le « ultimate » truc à faire quand on est SEO.
Bon, sinon pour le désaveu c’est très différent, car tu te positionne à posteriori, en prestataire « pompier » du backlink fait par autrui.
Le désaveu me pose problème car je ne fais pas cette prestation. Je sais que (l’audit + actions correctrices dont désaveu) est un poste très important, et que beaucoup gagnent leur vie en bonne partie grâce à ça. Tant mieux.
Ben pas moi parce que je ne veux pas le faire.
J’espère que tu respectes ça sans t’offusquer que je ne demande pas la légion d’honneur. Rien de chevaleresque là-dedans, c’est un choix.
Je respecte le tien qui est de n’avoir aucun problème avec le désaveu, chacun son truc, on est pas d’accord et ce n’est pas un problème pour moi.
Pour la note finale, je persiste et signe depuis mon article « le monde de Google ». C’est la position hégémonique de Google qui est pour moi un grave problème. Google est partout. La façon qu’à Google de se jouer des référenceurs (et là on est bien d’accord qu’en tant que référenceur je ne trompe pas Google) laisse présager du pire pour tous les autres secteurs d’activités investis par cette société.
Mais ce n’est que mon tout petit petit avis.
Merci encore pour ton article en tous cas !
PS : pour le « (NDLR : Sauf une fois… au chalet ??) » j’ai besoin de tes lumières, merci d’avance.
PS2 : Entre le temps où j’ai commencé ce commentaire et celui où j’allais le posté, j’ai vu que tu avais ajouté un autre NDLR, je cite « NDLR : Donc ton « exception culturelle» je t’encourage à la coller bien profond à l’endroit d’où tu as sorti tes doigts). »
Qu’est-ce qui se passe là ? J’ai dû louper un truc…
Salut Promoteur (si tu avais un vrai nom ce serait plus cool)
Alors – en ce qui concerne le désaveu – je comprend mieux ton point de vue et je respecte – mon point de vue se pose plus a priori – puisqu’autant tu ne désavoue pas – autant moi je ne fais pas de lien spammy au sens large du terme – ce qui au final pourrait me faire dire « je ne desavoue pas » mais juste parce que ben je n’ai pas de raison de desavouer tout simplement (sauf NSEO – prochain article).
En ce qui concerne l’hégémonie Google nous sommes d’accord – c’est une probleme – et c’est un autre débat tellement, tellement gros).
« Sauf une fois au chalet » –> https://www.youtube.com/watch?v=zJDoCPYybYY (c’est de l’humour – je te rassure)
« exception culturelle etc.. » –> c’est plus un truc entre mois et un autre SEO qui fait des allusions a ma personnes dans ses articles – j’ai modifié ma phrase 😉
Julien,
J’ai mis mon prénom je pensais que tu avais fait le rapprochement avec la photo ^^
Ah ok pour le truc entre toi et Vincent, mais j’avoue que ça m’embête car je l’ai un peu côtoyé en 2000-2002 et je l’apprécie tout comme j’apprécie tes articles, donc désolé je ne rentre pas dans ce jeu.
Salut Yann,
oui oui j’avaius bien fait le lien mais .. c’est juste plus pratique de parler a un vrai prénom plutot qu’a un titre.
Pas besoin d’etre désolé de ne pas entrer dans « le jeu » (bien au contraire) – C’est juste que c’est en lisant ton article que j’ai vu le sien et son allusion … Je me permets juste de repondre – surtout que sur le point de son article (désavouer ou non) nous avons des points de vues diamétralement opposés.
Je suis tout à fait d’accord avec ton point de vue, certes il y en a certains qui abusent, peut être, mais pour ma part mon travail ne consiste pas à tromper google mais à raccorder de la sémantique à mes pages de manière à ce que google les comprenne. Par ailleurs je tiens un gros annuaire depuis plus de 7 ans, et je considère que mon travail de validation manuelle des sites est un réel atout pour google, en effet je suis un genre de Google Rater gratuit alors pourquoi prendre les SEO pour des bouc émissaires quand la plupart fournissent à google des indicateurs qui leurs permettent de classer les sites dans le meilleur ordre possible?
Salut Julien,
ce n’est pas parce que « tu » ne trompes pas Google que d’autres ne le font pas. Si on prend comme principe de base que Google cherche à mettre en avant les pages les plus pertinentes déterminées « en partie » sur le nb de liens, les liens artificiels industriels sont une tromperie. 🙂
Après, moi, l’article du promoteur, je l’ai pris comme une analyse du transfert du domaine de la lutte. Je suis passée revoir les commentaires, et j’ai été surprise de voir qu’il s’agit de commentaires de « SEO » sur le thème « oui, bon, les RS c’est des liens ».
Je suis peut-être à côté de la plaque, mais j’avais compris « on transfert sur les RS les mêmes techniques de bourrinage vite fait, adaptées au contexte, parce qu’on a peur de Google, et ça va péter de la même façon ».
Ce à quoi je souscris totalement. Les RS, ce n’est pas du lien, c’est du trafic. Et de la même façon qu’il y a du SEO pourri qui désavoue à tour de bras et du SEO qui n’en fait pas, il y a plusieurs façons d’aborder les RS
@Julien : Ok
@Marie-Aude : spot on ! Tu as bien compris mon point de vue et avais bien répondu, la différence c’est que je suis un peu plus optimiste que toi : je considère que les internautes vont rapidement se lasser des « incentive sociaux » et autres linkbait. Et qu’à terme, le levier « réseaux sociaux » ne va pas rester longtemps l’eldorado dans lequel certains aiment le placer (pour mieux vendre leur soupe dans du guest blogging, probablement).
Salut Marie-Aude,
Alors je me suis possibmenet mal exprimé – on a compris l’article de yann de la meme facon – et oui il s’agit bien de la transposition des techniques « bourrine » du SEO vers les reseaux sociaux. La ou je ne suis pas du meme avis que le prmoteur c’est sur:
1 – Ce n’est pas parce que GG a serré la visse au niveau de la creation de BL que cette transition est apparue – cela se serait fait de toute facon.
2 – Le point de vue « notre taf c’est de tromper Google » et la perception de notre profession, et a fortiori celle du link builder. Et dans ce cas je suis désolé mais on ne peut absolument pas tenir un discours de « filou » Comme Vincent J. et demander derriere que les prospects arretent d’etre méfiant. Je pense que Yann s’est tres bien expliqué sur ce point dans son commentaire – et notamment par rapport a son non-usage du désaveu.
@Promoteur je n’ai pas ton optimisme … ça dépend des niches, comme je suis en plongée en apnée en ce moment, je découvre un monde où il est encore plus facile de se mettre sur le trottoir sans aucune connaissance technique. « Avant » il fallait comprendre filezilla pour avoir son blog, maintenant tu crées juste un compte facebook.
Quand tu vois que des FBkeuses ne savent même pas qu’il faut cliquer sur une image pour lire l’article, et t’engueulent parce qu’elles ne voient pas la recette « annoncée », tu te dis que oui, le linkbait va avoir des moments difficiles, mais pas à cause de la lassitude.
Quant aux autres, guest blogging and co, en fait ils réinventent sans s’en rendre compte la linkwheel de base 🙂
Ce n’est pas un eldorado. Paradoxalement, ça demande plus de taf que le SEO. Donc que ça explose pour ceux qui l’utilisent mal, ça ne peut que me faire plaisir !
@Julien, je ne sais pas. « Si » le link building basique avait continué à être rentable, pourquoi aller chercher du trafic à un endroit où tu n’as pas de jus ? Et qui est plus difficile sur le long terme ? (en plus de ma remarque à Yann, je trouve que FB est beaucoup moins « fair » que Google, c’est dire…)
Je ne pense pas que mon taf soit de tromper Google, mais de le séduire, et la séduction implique la mise en scène. Après la marge entre la « tromperie » et « la mise en valeur » dépend de chaque personne.
Par contre, j’ai appliqué la même politique 🙂 ne pas désavouer. Mais je n’ai jamais repris de compte avec du linking pourri en masse, non plus. Dans ce cas je l’aurais fait, sans doute.
@Marie-Aude
Je pense que si. Juste l’intention derriere ces nouvelles techniques aurait été différente. En lieu et place de « compensation » on aurait trouvé de l’expansion (trafic, réseau etc…) + comme tu le dis ces nouveaux canaux demandes moins de connaissances techniques – et ouvrent donc de nouvelles possibilitée et un nouveau public.
Tiens, un débat cordial dans le SEO, c’est toujours plus sympa comme ça 🙂
Je trouve que derrière ce genre d’idée ressort toujours le clivage grand compte – in house / SEO éditeur de site d’affi/vendeur de louboutin pas cher (je grossis le trait volontairement hein).
Comme Julien, quand je tente de positionner une page de mon site e-commerce, je ne trompe personne, je ne cherche pas à montrer mes tubes à quelqu’un qui cherche du Viagra 😀
Et pareil que Julien, je peux très bien chiffrer la perte de CA en fonction des baisses de visites (et ça va très vite), alors aucun pb pour désavouer si c’est nécessaire, même en cas de risque très éloigné.